La problematique
> Le choix des revêtements de sol est un point critique à la fois en terme de prévention des chutes de plain pied, et de prévention des risques de contamination des denrées. On a ainsi souvent présenté ces deux contraintes comme contradictoires, en obligeant les entreprises à privilégier l’une au détriment de l’autre. Aujourd’hui, des solutions globales existent conciliant ces deux aspects : santé des salariés, et santé des consommateurs.
Les solutions
> Les revêtements de sols de tous locaux où les salariés doivent évoluer en cours de production (salles de travail, chambres froides, couloirs …) devront être issus de la
liste actualisée CNAM, disponible en ligne sur le site
www.ameli.fr. > Toutes les jonctions de surface (mur/sols, murs/murs…) ne doivent pas être angulaires pour être nettoyables ( plinthes à gorge…)
> Si les salariés travaillant en production doivent régulièrement se déplacer vers des zones disposant d’un autre type de revêtement de sol (aire de vente, salle de restauration…) : installer sur un mètre de longueur une bande de revêtement de sol de coefficient de glissance intermédiaire entre les différentes zones (coefficient de frottement INRS proche de 0,20 ).
> En raison de la complexité de la mise en œuvre des résines, privilégier le carrelage pour les petits chantiers (< 200 m²).
> Pour les résines, la qualité de la pose est essentielle. Aussi, la plupart des fabricants ou formulateurs de résines ont des poseurs exclusifs. Privilégier le choix d’un poseur référencé par le fabricant, et, dans tous les cas, exiger que figure la dénomination exacte du revêtement de sol sur les devis ainsi que sur les factures.
> Imposer au poseur des pentes de 2 % vers les évacuations.
> Les joints doivent être obligatoirement en résine époxy : pas de ciment, et ne doivent pas former de creux entre les carreaux : joints plans et à fleur du carrelage.
> Le nettoyage des joints doit être effectué à grande eau pendant la pose du carrelage : il s’agit d’un rinçage effectué au fur et à mesure de la pose permettant d’éliminer toute trace de joint en résine époxy avant que celui-ci ne sèche.
> Adapter l’outil de nettoyage au revêtement de sol en relation avec le fabricant : monobrosse par exemple.
> Adapter la procédure de nettoyage au revêtement de sol selon les préconisations de nettoyage des fabricants et l’intégrer dans le plan de nettoyage.
> Protéger les parties basses des murs contre les chocs des chariots et outils de manutentions, par la pose de banquettes béton à hauteur des points de contacts éventuels. Cette banquette ne doit pas créer d’angles dans sa jonction avec le sol et avec le mur.
> Tout traitement (chimique, physique, ou autre) a posteriori de ces sols, visant à modifier leurs caractéristiques d'origine, sera proscrit.