> L’industrie alimentaire est une activité bruyante, par la nature des machines utilisées ainsi que par la forte réverbération des parois. Sans exigences à ce niveau à l’achat des machines, sans étude de leur disposition, de leur éventuel encoffrement, on se retrouve face à des niveaux sonores élevés, d’autant qu’on a longtemps cru impossible la conception de dalles à la fois absorbant les ondes sonores, et nettoyables.
Les solutions
> Exiger, dans le cahier des charges d’achat des matériels de production, un niveau sonore réduit à son minimum.
> Isoler les machines bruyantes : locaux séparés, encoffrement … et installer les compresseurs à distance des zones de travail dans un local technique séparé.
> Installer en faux-plafond (et le cas échéant sur la partie haute des parois verticales) des panneaux absorbant les ondes sonores, résistant à l’humidité et nettoyables grâce à un revêtement type Tedlar®, avec un indice acoustique pondéré alpha w ≥ 0,9 correspondant à la classe d'absorption acoustique A. Les dalles doivent être de grandes dimensions, jointées avec du silicone et fixées pour résister au jet d’eau moyenne pression.
> Le bruit des dispositifs de ventilation doit être réduit au minimum : gaines avec supports anti-vibratiles, moteur d’extraction sur amortisseur… Eviter les points durs de contact gaines - structures.
> La vitesse d’air doit être comprise entre 5 et 6 m/s dans la partie de gaine raccordée à la hotte.
> Le bruit produit par l’installation de climatisation ne doit pas augmenter de plus de 2 dB(A) l’ambiance sonore du local.
> Collecter les échappements d’air vers des silencieux disposés idéalement dans les parties techniques
> Utiliser des vérins amortis pour limiter les bruits de choc en fin de course
> Utiliser des matériaux absorbants pour limiter le bruit généré pas les chocs et la chute de produits