La problematique
> On a très souvent considéré que la présence de baies vitrées était incompatible avec l’activité de transformation des denrées alimentaires, d’une part par la condensation qu’elles pouvaient générer, source de contamination croisée, mais aussi par le réchauffement des denrées qu’elles pouvaient générer. Or, le travail en locaux dits « aveugles » enclave les salariés, nuit directement à leurs conditions de travail tout en élevant leur niveau de stress.
Les solutions
> Tous les locaux de travail destinés, même temporairement, à accueillir des salariés (laboratoires, cuisines, plonges, bureaux …) doivent comporter à hauteur des yeux, en premier ou second jour, des baies vitrées donnant sur l’extérieur. En cas d’impossibilité technique avérée, une ouverture doit être réalisée, soit sur les espaces commerciaux (cuisines, espace de vente…) soit sur les ateliers mitoyens.
> Installer des baies vitrées à hauteur des yeux sur les cloisons séparant les salles de travail afin de permettre aux équipes de communiquer entre elles.
> Toutes les portes de communication entre ateliers doivent être équipées de hublots à hauteur des yeux.
> Les baies vitrées doivent être en verre feuilleté.
> La condensation sur les baies vitrées doit être évitée par la pose de double vitrage et le juste dimensionnement des systèmes de refroidissement / ventilation.
> Les huisseries doivent être nettoyables (PVC…) sans angle franc avec les murs.
> L'ouverture des fenêtres n'est pas souhaitable.
> Pour limiter les phénomènes d’éblouissement, tenir compte de l'orientation des pièces par rapport au soleil : privilégier les ouvertures au Nord.
> Prévenir à la conception les risques d’éblouissement : - créer un couloir de circulation intermédiaire entre la façade et les ateliers - installer des brises soleil solidaires du bâtiment : voir l'illustration - installer des rideaux occultants extérieurs / installer des films réfléchissants.
> Si des occultants sont posés à l'intérieur, ils doivent être nettoyables.